Lorsque nous sommes stressées, notre corps produit davantage de cortisol, qu’on appelle aussi l’« hormone du stress ».

Ce cortisol perturbe l’équilibre hormonal habituel, notamment celui des hormones qui participent à la bonne santé des cheveux, comme les œstrogènes et les androgènes.

Ce déséquilibre peut entraîner une augmentation de la DHT (dihydrotestostérone), une hormone qui réduit la taille des follicules pileux et pousse les cheveux à tomber plus vite en les faisant entrer plus tôt dans la phase de chute, appelée phase télogène.

De plus, en période de stress, le corps se concentre sur ses fonctions vitales (comme la respiration ou le rythme cardiaque), et met de côté des fonctions secondaires comme la pousse des cheveux. Résultat : on observe une chute de cheveux diffuse, souvent soudaine, qu’on appelle effluvium télogène.

STRESS SOUDAIN

Type de chute : diffuse, sans zones dégarnies spécifiques, souvent visible lors du lavage ou du brossage.

Causes : une perturbation immédiate du cycle capillaire, déclenchant un effluvium télogène aigu environ 3 à 4 mois après un événement stressant.

Déclencheurs fréquents : déménagement, perte d’emploi, accouchement, décès, rupture, chirurgie ou maladie.

STRESS CHRONIQUE

Type de chute : diffuse et persistante, les cheveux deviennent plus fins et fragiles.

Causes : une perturbation progressive du cycle capillaire qui se manifeste après une période prolongée de stress chronique.

Déclencheurs fréquents : un emploi stressant, des relations toxiques ou des pressions financières.

STRESS PHYSIQUE

Ce type de chute est lié à une tension mécanique répétée exercée sur les cheveux.

Type de chute : localisée, progressive, souvent autour des tempes, du front ou des zones où les cheveux sont le plus tirés. Elle peut passer inaperçue au début, puis laisser place à des zones clairsemées ou dégarnies.

Causes : une traction répétée exercée sur les follicules pileux, qui affaiblit peu à peu leur ancrage et perturbe leur fonctionnement.

Déclencheurs fréquents : Coiffures trop serrées ou répétées : tresses, chignons, extensions, queues-de-cheval hautes, tissages… Surtout lorsqu’elles sont portées quotidiennement ou pendant de longues périodes.

La chute de cheveux liée au stress est souvent temporaire, car les follicules ne sont pas détruits et peuvent produire à nouveau des cheveux une fois la cause du stress éliminée.

Cependant, il est essentiel de ne pas laisser le stress s’installer, car un stress prolongé peut devenir chronique, perturber durablement l’équilibre hormonal et affaiblir la santé du cuir chevelu.

Plus on agit tôt, plus la repousse est rapide et efficace. Bien qu’il soit crucial de traiter la cause intérieure du stress, il est tout aussi important de stimuler la repousse grâce à une routine capillaire adaptée.

La récupération complète peut prendre entre 3 et 6 mois, le temps que le cycle capillaire se régule.

La routine HACT a été pensée spécifiquement pour répondre à ce type de problématique.